Le SNES-FSU était ce jeudi 12 septembre 2024 au CDEN (Conseil Départemental de l’Education Nationale) à la préfecture de Laval, pour cette réunion concernant la fin de l’année scolaire 2023-2024 (le président Macron ayant provoqué la dissolution de l’Assemblée Nationale, cela a bouleversé le calendrier).
A l’ordre du jour entre autres, nous avions la présentation de la DHG du département de la Mayenne, en version finalisée (et donc déjà appliquée en cette rentrée 2024-2025). Malgré quelques ajustements ici ou là fait lors des CSA départementaux, il y a eu des suppressions de classes en collège dans notre département, comme par exemple à Château-Gontier ou Grez en Bouère. Cela n’est pas acceptable pour le SNES-FSU, qui revendique un recrutement et une revalorisation des métiers, une baisse du nombre d’élèves par classe (20 maximum par classe, 16 en REP maximum) pour permettre à chaque élève un parcours scolaire épanoui. Le SNES-FSU a voté contre cette DHG (comme lors des précédents CSA-D).
Pour résumer ce CDEN :
- Le département a perdu 252 élèves pour cette rentrée scolaire 2024-2025.
- 10 moyens ETP (équivalent temps plein) ont été supprimés en collège-lycée.
- Les seuils d’ouvertures de classe sont (seuils de l’académie de Nantes) : en 6e 28 élèves, 30 pour les 5-4-3e, 35 en lycée général, techno et pro. En REP, 24 en 6e et 25 en 5-4-3e.
- Pour les groupes de niveau, il a été donné une « grande liberté d’application » aux chefs d’établissements en mai, en concertation avec les équipes. Il faut rappeler, selon une enquête du SNES-FSU, que 64.5% des collèges n’appliquent pas la réforme. Le SNES-FSU réclame l’abandon du choc des Savoirs.
- Pour la classe prépa-seconde qui est située au Lycée Victor Hugo de Château-Gontier, il n’y a pas eu d’inscrit. Nos collègues de la CGT Educ’action ont soulevés le fait que le rectorat a dit aux personnels que les moyens attribués pour cette expérimentation (pris en supprimant une classe de seconde générale) ne seront pas redonnés au lycée. La FSU s’est inquiétée du sort des personnels également, pour leur service et le fait que ces moyens (27h) pourraient être remis au lycée pour permettre plus de souplesse vu que les classes y sont très chargées. La DASEN a précisé que sur les 27h, 12.8 seront repris par le rectorat. Le reste redonné au lycée. Le SNES-FSU 53 sera vigilant sur les suites données à cela et réclame l’abandon de ces classes prépa-seconde.
Vous trouverez ci-dessous la déclaration liminaire qui a été lue devant la DASEN et la préfète de la Mayenne.